Supprimer la redevance Billag

Les Jeunes UDC et les Jeunes libéraux-radicaux ont décidé de soutenir activement l’initiative populaire « No Billag » qui vise à supprimer la redevance. En cas d’acceptation du texte, les télévisions et radios ne pourraient plus être financées par l’Etat fédéral. Des aides resteraient possibles au niveau cantonal, notamment pour les radios locales. Penchons-nous sur les raisons qui ont poussé au dépôt d’une telle initiative.

En finir avec une situation de quasi-monopole

Le système actuel favorise de manière inéquitable la SSR et lui donne une place de quasi-monopole. En effet, cette dernière se voit attribuer plus de 96% de l’argent récolté au moyen de la redevance (une fois les frais de fonctionnement de Billag déduits) . Le reste est distribué au compte gouttes aux médias locaux. En d’autres termes, lorsque l’on paye la facture de 460 francs, seuls 20 francs sons distribués à la majorité des médias, la SSR empochant le reste.

Une telle répartition engendre inévitablement une situation délicate et désavantage clairement les médias indépendants. Le canal majoritaire est ainsi, de facto, le média étatique. Cet état de faits n’est pas digne d’une démocratie du XXIe siècle.

Une taxe à peine déguisée

Le citoyen responsable doit pouvoir choisir quels services il utilise, et donc paye. Cela est particulièrement vrai dans un domaine tel que l’audiovisuel. Le système actuel va à l’opposé de cette vision. Chaque ménage ou presque est contraint de payer la redevance, peu importe s’il utilise les services proposés (en particulier ceux émanant de la SSR). Cette situation injuste doit être changée et les citoyens doivent retrouver leur liberté à ce niveau.

Un système dépassé

Le système de redevance n’a plus sa place dans la société actuelle. Il était compréhensible d’avoir un système de ce type à l’époque, lorsque le nombre de chaînes était plus limité et qu’il était aisé de savoir qui utilisait les canaux publics. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le monde de l’information s’est démocratisé, notamment grâce à l’internet et à la télévision numérique. Tout un chacun peut s’informer et se divertir librement, sans forcément utiliser l’institution publique. Obliger encore tout ménage à payer un même buffet de prestations n’a plus de sens.

Des solutions alternatives

Il existe des solutions alternatives, qui sont d’ailleurs déjà en vigueur aujourd’hui chez certains médias. Une facturation « à la carte », en fonction de la consommation, serait plus juste. De cette manière, un utilisateur qui désire regarder la coupe du monde payera en conséquence, alors qu’un autre qui veut se limiter à une chaîne d’information pourra le faire.

Dans les quelques cas où un financement purement privé s’avérerait impossible et entraînerait un manque pour la population (notamment pour des radios locales), des aides cantonales ciblées resteraient possibles.

Signez l’initiative

Pour des médias divers et de bonne qualité, pour la fin du monopole étatique, pour un financement des médias correspondant à la volonté des citoyens responsables plutôt qu’à une taxation arbitraire et pour prendre en compte l’évolution des technologies que notre société a connue ces dernières décennies, une seule solution s’impose. Signer faire signer l’initiative « No Billag ».

Téléchargez les feuilles de signatures ici: Feuilles signatures No Billag

2 commentaires

  1. Posté par Philippe le

    Génial…bravo…..merci à tous ces jeunes UDC et PLR, je vais signer et faire signer.
    La tsr n’a pas voulu une baisse de la redevance…..ok donc on va la supprimer !…..yes……c’est loin d’être gagné….mais quelques fois….certaine nouvelle font un grand bien…..espérons !

  2. Posté par coocool le

    Une excellente initiative. Assez de tous ces journaleux et merdias subventionnés par nos impôts !

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